Ce n'est pas terminé

Eh non ce n'est pas terminé, je continue de regarder les films oscarisés, mais j'ai cessé un peu de publier sur ce blogue mes commentaires. Je viens de terminer d'écouter aujourd'hui Casablanca, un excellent film romantique campé dans le climat 2ième guerre mondiale. Vraiment bon. Je l'ai préféré à Gone with the wind (lui durant guerre de sécession). J'ai aussi apprécié le suspense de Rebecca, le premier film hollywoodien d'Alfred Hitchcock. Encore beaucoup de chemin pour arrivé dans les années 2000.

You can't take it with you (1938)

Oh oh, attention nouvelles feature, une image de l'affiche du film wow! Volée directement de Wikipedia ;-)

Résumé de l'histoire : Alice Sycamore et Tony Kirby sont amoureux l'un de l'autre. Or, Alice est issue d'une famille plutôt excentrique ou le vivre et laisser vivre est le mode de vie privilégié (des pétards pètent à tout moment, la maison héberge une multitude de gens étranges, le grand-pere n'a jamais payé ses impôts de sa vie, etc.) alors que Tony est le fils du riche banquier Anthony P. Kirby. Le père Kirby souhaite d'ailleurs acquérir la propriété des Sycamore pour y bâtir des usines, ce que Mr Sycamore refuse catégoriquement. Viens le moment ou les deux familles se rencontrent et le malaise s'installe entre les deux tourteraux.

Mes commentaires : Encore une fois, assez bon film. Bien entendu, ça fait un peu penser à Roméo et Juliette d'une certaine façon (des amoureux pris entre deux familles qui s'opposent), mais avec une touche d'humour qui fait oublier les ressemblances.

The life of Emile Zola (1937)

Résumé du film : Le film évoque la vie d'Émile Zola, écrivain français de renom, à partir du début de sa carrière littéraire jusqu'à sa mort. On y voit son ascension en tant qu'auteur, mais on se penche particulièrement sur l'affaire Dreyfus qui défraya les manchettes de la presse française à la fin du 19^e siècle. Alfred Dreyfus est condamné et emprisonné injustement pour traîtrise. Émile Zola ira à sa défense, malgré l'impopularité que cette situation lui apportera.

Mes commentaires : Je connaissais un peu Zola par les livres que j'ai dû lire au cégep (La bête humaine et L'Oeuvre). Évidemment on nous a un peu raconté l'affaire Dreyfus. Par contre, ce film, bien qu'en partie fiction, m'a semblé plus facile et accessible que n'importe quel cours de français que j'ai eu afin de bien comprendre l'affaire. Pas trop de longueur, les dialogues sont efficaces et clairs. J'ai trouvé qu'on semblait bien représenter à l'écran l'ampleur que cette affaire a eu sur la société française, la population se sentait impliquée dans le procès contre Zola suite à la publication de son célèbre article "J'accuse...!". Bref j'ai été surpris : excellent film; je ne m'attendais pas à grand chose car les livres de Zola on laissé dans ma mémoire un souvenir qui peut se résumer en un seul mot : endormant.

The great Ziegfeld (1936)

De retour après une longue pause, j'ai visionné récemment "The great Ziegfeld", un film relatant de façon en partie fictive la vie de Florenz Ziegfeld, un producteur de spectacle du début du 20ième siècle.

Résumé de l'histoire : Ziegfeld produit des spectacles mais ceux-ci ont peu de succès au tout début du film. Son artiste, un homme fort, fait des démonstrations de sa grande force, mais n'est pas très populaire. Ziegfeld se rend compte que son homme est très apprécié de la gente féminine et capitalise la dessus, on offrant aux dames de toucher et se faire photographier avec lui. Suite à son succès il va tenter sa chance aux casinos de Monte Carlo, où il perd tout et doit repartir de zéro. Il quête son ami et rival Billings qui lui remet 500$, mais Ziegfeld est plutôt intéressé par la future star de Billings, Anna Held, qu'il parvient à séduire et lui faire signer un contrat avec lui. Ziegfeld connait la gloire grace à elle, et s'en suit d'autres spectacles et de nouvelles filles, dont entre autres ces célèbres "Follies". Par contre la grande dépression des années 30 feront tout perdre à Ziegfeld, lui qui avait investit à la bourse.

Mes commentaires : Le film était quand même assez long (3h environ), mais je n'ai pas beaucoup éprouvé les longueurs. Oui à un moment donné on trouve que certains patterns se répètent (de nouvelles filles, de nouveaux shows, des problèmes d'argent, on quête de l'argent à Billings, on tente de voler les prochaines vedettes de Billings) mais sommes toute il s'Agit d'un très bon films. J'allais oublier de mentionner qu'il s'agit d'un film comédie musicale, mais moins poussé que "The Broadway melody". Les mises en scènes des portions musicales sont d'une bien meilleure qualité, les décors sont réussis, la musique est généralement bonne et les chorégraphie sont à grand déploiement, j'ai été épaté pour un film de cette époque.

Mutiny on the Bounty (1935)

Résumé de l'histoire : Plusieurs matelots et officiers de la marine britannique s'embarquent à bord du Bounty en quête du fruit à pain dans les îles de Tahiti. Mené par le sans pitié capitaine Blith et quelques officiers dont entre autre Fletcher Christian (Clark Gable), il s'y installera un sentiment de rébellion qui mènera à une mutinerie contre Blith et quelques matelots qui lui resteront fidèles. Le navire se rend à bon port jusqu'à Tahiti, et fait son séjour et repart lorsque la mutinerie éclate. Christian prend possession du bateau, jette le capitaine dans une barque avec les autres, et retourne à Tahiti y vivre une vie de rêve au soleil. Par contre, quelques membres d'équipage demeurés à bord du Bounty sont encore fidèles à la couronne, mais Christian les ramène tout de même à Tahiti. Quelques temps après, un bateau de la marine britannique revient à Tahiti et Fletcher est obligé de quitter sur l'île en laissant derrière lui les marins qui étaient restés fidèles. Ceux-ci sont ramenés en Grande-Bretagne et jugés coupable de mutinerie quand même.

Mes commentaires : Le film est basé sur un roman qui lui est basé sur une histoire vraie. Par contre j'ai lu un peu sur le sujet, et la fiction semble dépasser de loin la réalité. Le film dépeint le capitaine Blith comme étant un bourreau sans pitié avec tout l'équipage ce qui selon certaines sources serait exagéré. J'ai quand même bien aimé ce film, même si l'accent du capitaine m'a fait perdre certains bouts.

It happened one night (1934)

Résumé de l'histoire : La jeune Ellen Andrews (Claudette Colbert) fugue suite à une dispute avec son richissime père concernant son éventuel mariage avec King Westley. Son père n'est pas d'accord avec ce mariage et tente de la convaincre de ne pas se marier. Elle prend un bus en direction de New-York pour aller y rejoindre son amoureux. En cours de route elle y rencontre Peter Warne (Clark Gable), un reporter, qui a tôt fait de la reconnaître, son père ayant offert une forte récompense à celui qui ramènerait sa fille. Mais plutôt que de la "vendre", Peter fait un marché avec elle, lui demandant de lui raconter son histoire sur le chemin vers New-York en échange de quoi il n'avertira pas son père. De fil en aiguille, les deux tourtereaux, tombent amoureux l'un de l'autre et on connait presque la suite.

Mes commentaires : Belle petite comédie romantique assez prévisible. J'aime plutôt aimé. Ce n'est pas un film très recherché, pas de grande morale, pas engagé rien, mais plaisant à regarder. Les dialogues sont clairs, peu de personnages, très facile à suivre. On voit que Clark Gable se prépare un bel avenir (ce n'est pas un genre de Leonardo Di Caprio de l'ancien temps lui ?), lui qui jouera plus tard dans Gone with the wind.

Parenthèse cinématographique 2009

Nous avons loué le film Polytechnique hier, voici quelques commentaires en rafale :

• Le film est très court, 1h10 - 1h15 environ
• Certaines scènes sont filmées non pas à l'école Polytechnique, mais plutôt au Collège Ahuntsic où j'ai étudié (on y voit clairement l'agora du collège)
• Le film en noir et blanc m'agace, pour le projet qui m'intéresse ici c'est ok, ce sont de vieux film, ça cadre, mais un film de 2009 en noir un blanc je sais pas. J'ai comme toujours l'impression d'être dans un flashback, dans les films ou les séries télévisées d'aujourd'hui je crois que c'est souvent utilisé à cet effet.