Mutiny on the Bounty (1935)

Résumé de l'histoire : Plusieurs matelots et officiers de la marine britannique s'embarquent à bord du Bounty en quête du fruit à pain dans les îles de Tahiti. Mené par le sans pitié capitaine Blith et quelques officiers dont entre autre Fletcher Christian (Clark Gable), il s'y installera un sentiment de rébellion qui mènera à une mutinerie contre Blith et quelques matelots qui lui resteront fidèles. Le navire se rend à bon port jusqu'à Tahiti, et fait son séjour et repart lorsque la mutinerie éclate. Christian prend possession du bateau, jette le capitaine dans une barque avec les autres, et retourne à Tahiti y vivre une vie de rêve au soleil. Par contre, quelques membres d'équipage demeurés à bord du Bounty sont encore fidèles à la couronne, mais Christian les ramène tout de même à Tahiti. Quelques temps après, un bateau de la marine britannique revient à Tahiti et Fletcher est obligé de quitter sur l'île en laissant derrière lui les marins qui étaient restés fidèles. Ceux-ci sont ramenés en Grande-Bretagne et jugés coupable de mutinerie quand même.

Mes commentaires : Le film est basé sur un roman qui lui est basé sur une histoire vraie. Par contre j'ai lu un peu sur le sujet, et la fiction semble dépasser de loin la réalité. Le film dépeint le capitaine Blith comme étant un bourreau sans pitié avec tout l'équipage ce qui selon certaines sources serait exagéré. J'ai quand même bien aimé ce film, même si l'accent du capitaine m'a fait perdre certains bouts.

It happened one night (1934)

Résumé de l'histoire : La jeune Ellen Andrews (Claudette Colbert) fugue suite à une dispute avec son richissime père concernant son éventuel mariage avec King Westley. Son père n'est pas d'accord avec ce mariage et tente de la convaincre de ne pas se marier. Elle prend un bus en direction de New-York pour aller y rejoindre son amoureux. En cours de route elle y rencontre Peter Warne (Clark Gable), un reporter, qui a tôt fait de la reconnaître, son père ayant offert une forte récompense à celui qui ramènerait sa fille. Mais plutôt que de la "vendre", Peter fait un marché avec elle, lui demandant de lui raconter son histoire sur le chemin vers New-York en échange de quoi il n'avertira pas son père. De fil en aiguille, les deux tourtereaux, tombent amoureux l'un de l'autre et on connait presque la suite.

Mes commentaires : Belle petite comédie romantique assez prévisible. J'aime plutôt aimé. Ce n'est pas un film très recherché, pas de grande morale, pas engagé rien, mais plaisant à regarder. Les dialogues sont clairs, peu de personnages, très facile à suivre. On voit que Clark Gable se prépare un bel avenir (ce n'est pas un genre de Leonardo Di Caprio de l'ancien temps lui ?), lui qui jouera plus tard dans Gone with the wind.

Parenthèse cinématographique 2009

Nous avons loué le film Polytechnique hier, voici quelques commentaires en rafale :

• Le film est très court, 1h10 - 1h15 environ
• Certaines scènes sont filmées non pas à l'école Polytechnique, mais plutôt au Collège Ahuntsic où j'ai étudié (on y voit clairement l'agora du collège)
• Le film en noir et blanc m'agace, pour le projet qui m'intéresse ici c'est ok, ce sont de vieux film, ça cadre, mais un film de 2009 en noir un blanc je sais pas. J'ai comme toujours l'impression d'être dans un flashback, dans les films ou les séries télévisées d'aujourd'hui je crois que c'est souvent utilisé à cet effet.

Cavalcale (1933)

Pas grand chose à dire... peu intéressant, je l'ai regardé vraiment juste parce que je devais le faire, sinon j'aurais arrêté le film avant. L'histoire se déroule sur plusieurs années où l'on voit les personnages évoluer au travers de certains événements historiques qui ont marqués l'Angleterre (guerre des Boers, naufrage du Titanic, etc.)

Grand Hotel (1932)

Résumé de l'histoire : Le film n'a pas de ligne directrice tout à fait claire, il s'agit plutôt de suivre les histoires de plusieurs clients de l'hôtel qui à un moment ou à un autre ont à faire entre eux. De ce lot, on suit davantage Grusinskaya (Greta Garbo), une grande danseuse internationale, Baron Felix von Geigern (John Barrymore), un baron déchus et fauché et Otto Kringelein (Lionel Barrymore), un pauvre homme près de mourir. Le film débute avec le Dr Otternschlag qui dit quelque chose comme "Grand Hotel, les gens arrivent, les gens repartent et jamais rien ne se produit". Par contre tout au long du film plusieurs événements viennent bousculer l'ordre des choses. M. Kringelein souhaite passer du bon temps dans ce grand hôtel et y dépensant toutes ses économies avant de mourir. Il se lie d'amitié avec le Baron qui lui tombe amoureux de la belle Grusinskaya alors qu'il tentait de dérober un collier de perle dans sa chambre d'hôtel. L'ex patron antipathique de Kringelein réside également à l'hôtel et ce dernier en profitera pour lui dire le fond de sa pensé, lui qui n'a plus rien à perdre maintenant qu'il sait que la mort l'attend.

Mes commentaires : Probablement le film que j'ai eu le plus de facilité à suivre jusqu'à présent. Les personnages sont bien campés, bien présentés, leurs noms sont répétés à plusieurs reprises et les dialogues très faciles à comprendre. Donc j'ai bien aimé ce film, la façon dont il est tourné, dont les personnages se croisent. De ce que j'ai lu ailleurs à propos de ce film, c'est justement le précurseur de ce genre, on a d'ailleurs baptisé ça la "formule Grand Hotel" pour décrire un rassemblement de personnages non reliés, mais qui donnent lieu à l'intrigue. Le film se termine un peu abruptement, j'aurais aimé en savoir un peu plus, la réaction de certains personnages suite à ce qui s'est passé à l'hôtel. C'est un peu comme s'il manquait l'épilogue. J'imagine que cette notion est arrivé un peu plus tard dans l'histoire du cinéma.

Cimarron (1931)

Résumé de l'histoire : Cela débute vers 1890, Yancey Cravat décide de quitter le confort de sa vie plutôt aisée pour aller peupler l'ouest américain. Le gouvernement a décidé d'ouvrir de nouvelles terres à la population en Oklahoma. Il convainc sa femme, Sabra, de le suivre et de s'établir là-bas, il s'agit d'une occasion qui ne se présente qu'un seule fois dans une vie. La famille s'installe dans une ville qui se nommera Osage (nommé d'après les indiens qui y habitaient) et dont la population passa de 0 à 10 000 habitants en 2 semaines. Yancey y fonde journal local, mais cet homme est bourré de talents, on peut l'apercevoir en tant que pasteur, shérif, avocat. Plus tard, de nouvelles terres s'ouvrent encore et l'occasion est une fois de plus trop belle, Yancey part, mais cette fois seul, laissant derrière femme et enfants.

Mes commentaires : Ce n'est pas un film qui m'a tellement tenu en haleine, c'est plutôt de suivre l'évolution d'une famille et d'un homme au goût de l'aventure durant la période de la conquête de l'ouest des États-Unis. On y voit beaucoup de clichés, les caravanes en course au début du film, les duels de fusils style "far-west", le truant du village qui fait du mal aux plus faibles et dont Yancey veut se débarrasser. En gros, pas de grosses surprises ou de suspenses, juste la vie qui suit son cours. De ce que j'ai lu ailleurs à propos de ce film, ce sont des notes de racismes qui font parler, choses que je n'ai pas vraiment perçu, mis à part peut-être le décès du jeune noir qui passe inaperçu au yeux de Cravat.

All quiet on the western front (1930)

Résumé de l'histoire : Un groupe d'étudiants allemands s'enrôlent dans l'armée suite à un discours patriotique donné par leur professeur. Ceux-ci sont envoyés au front où ils constatent que défendre leur pays n'est pas aussi glorieux qu'ils auraient pus le croire.

Mes commentaires : Je dois avouer que je n'ai pas compris tous les dialogues du film. Je comprends généralement bien l'anglais, mais la qualité sonore et le genre de discours m'ont fait perdre des bouts. Donc j'ai plutôt aimé ce film qui se déroule à l'époque de la première guerre mondiale (encore). L'une des scènes assez marquantes du film survient lorsque les militaires sont en "break", et qu'ils discutent de ce que cette guerre représente pour eux. L'un d'entre eux explique que la guerre arrive lorsqu'un pays en attaque un autre et l'autre de rétorquer : "un bout de terrain ne peut pas attaquer un autre bout de terrain. La guerre c'est plutôt quand des chefs d'état de chicanent, ils déclarent la guerre. Mais j'en ai rien à faire de leur chicane à eux. Je n'ai pas envie de tuer d'Anglais, de Français, etc." Bref, que cette guerre ce n'est pas tellement la leur mais celle des gens au dessus d'eux et ils se demandent un peu pourquoi ils sont là. Une autre scène que j'ai aimé c'est quand un soldat allemand tombe dans une genre de fosse et qu'un militaire français (ennemi) y tombe lui aussi. L'allemand réussi à poignarder l'autre, mais doit demeurer dans la fosse pour quelques heures. Il se met donc à monologuer avec le soldat agonisant, le priant de ne pas mourir tout de suite, qu'il veut l'aider, qu'il va écrire à sa femme. Le film se termine avec un soldat qui retourne dans la classe du professeur vu au tout début du film et qui y dépeint la vraie image de la guerre devant les nouveaux étudiants et le professeur choqué d'entendre parler un soldat d'une façon si peu patriotique.

The Broadway Melody (1929)

Résumé de l'histoire : Deux jeunes danseuses (Queenie et Hank, "The Mahoney sisters") déménagent à New-York pour jouer dans un spectacle dans lequel leur ami Eddie joue. Il est certain de leur obtenir une place auprès du producteur du spectacle, M. Zanfield, ce qui fut le cas. Eddie était déjà amoureux de Hank, mais à la rencontre de sa jeune soeur (Queenie) maintenant devant une belle grande femme, ses sentiments changent. S'installe graduellement un triangle amoureux dans lequel Queenie n'est pas du tout à l'aise et pour tenter de dissuader Eddie de poursuivre ses avances elle feinte l'amour pour un autre homme, un riche copain de M. Zanfield.

Mes commentaires : Ce film est une comédie musicale. Ce n'est pas le genre de film qui m'attire à prime abord. Je doit dire que la "Broadway melody" est quand même accrocheuse, la mélodie est bien et à l'époque ça a dû fonctionner. Par contre pour le reste du film, c'est moyen. On voit un peu venir l'histoire d'avance et côté technique quelques ratés, comme par exemple un mauvais changements d'angle de caméra (1h09 40s). À un moment, on filme un groupe de quatre guitaristes pratiquement immobiles en train de jouer et chanter. C'est un comédie musicale, je m'attends à ce que ça bouge un peu plus. Un peu plus tard, on présente l'un des numéros du spectacle de M. Zanfield : plusieurs danseuses ensemble et beaucoup de mouvement, mais manque de synchronisme assez évident, même n'étant pas membre du jury de SYTYCD j'ai pu déceler ces quelques défauts, c'est juste vous dire, et pour un film qui se prétend comédie musicale, je m'attendais à mieux.

Wings (1927)

Résumé de l'histoire : Deux gars (Jack Powell et David Armstrong) qui habitent un petit village sont en quelque sorte des rivaux, l'un est riche (David) et sort avec la belle Sylvia, et l'autre (Jack) est amoureux aussi de la belle Sylvia et croit à tord qu'elle aussi l'aime, alors que l'amie de Jack (Mary) est folle de lui, mais il ne s'en rend pas compte. La guerre éclate (Première guerre mondiale) et les deux gars s'en vont dans l'armée de l'air. Au fil du temps ils deviennent amis. Jack est bien sûr tout le long que c'est lui que Sylvia aime, et ça sème éventuellement une querelle entre les deux hommes juste avant une bataille importante.

Mes commentaires : Je ne m'attendais vraiment pas à grand chose pour ce premier film surtout qu'il s'agissait du seul film muet du lot. J'ai été agréablement surpris, j'ai trouvé ça plutôt bon. Sans parole on arrive très bien à comprendre l'essence des dialogues et de l'intrigue du film. Le jeu des acteurs, humm, j'sais pas trop comment décrire ça, j'suis pas un vrai critique de film, mais je trouve qu'on a l'impression qu'il joue la comédie, j'veux dire que leurs expressions ont pas l'air tout à fait naturel. J'imagine que c'était un peu la façon de faire dans le temps, ou peut-être qu'ils en mettaient plus vu que le film est muet. Côté musique, c'est de la musique en continu durant tout le film c'est sûr, sinon ça ferait un peu vide. Par contre on comprend rapidement que certains rythmes et certaines mélodies sont associés à chaque personnage et ça devient un peu redondant à la longue. Ce que j'ai un peu moins aimé du film : les scènes de combat d'avions, ils ont fait avec les moyens de l'époque on comprend, mais quand on voit juste un minuscule point noir en suivre un autre c'est pas super, ou encore les pilotes avec leur masque dans la face, pas toujours facile à reconnaîttre.

À propos de ce projet

Lorsque j'ai commencé mon premier blogue il y a environ 4 ans, je tentais quelques expériences. Je suis programmeurs web et je me suis intéressé au référencement dans les engins de recherche, donc ce blogue me servait un peu de banc d'essai. J'ai eu quelques articles qui ont connus une popularité relative par rapport à d'autres (particulièrement celui sur les remèdes de grands-mères). Puis ensuite je l'ai un peu délaissé (au profit de la vie familiale, j'ai maintenant 2 enfants). Me trottait encore dans la tête une idée de produire un blogue qui aurait potentiellement un plus large auditoire ou du moins attirer plus de visiteurs en provenance des engins de recherche et pour peut-être faire fructifier ce contenu via Adsense ;-)

Donc cette semaine, les deux bières que j'ai bues ont chatouillés mes neurones et m'ont faire surgir l'idée de visionner tous les films ayant gagner l'Oscar du meilleur film. Vite sur Wikipedia voir ce que ça représente : woah... 81 soirées des Oscars à ce jour. Vite sur BTjunkie voir si c'est facile d'en télécharger quelques un facilement (parce que je doute fort que mon club vidéo du coin tienne Wings en inventaire, surtout qu'il n'a pas été édité en DVD Region 1 et encore moins en Blu-ray). Yes, les 5 premiers films sont faciles à trouver, mon projet n'est pas à l'eau.

Bon, je me donne combien de temps pour voir tout ça moi ? 81 films à regarder, si je suis capable de tenir une cadence d'un film par semaine, j'en ai pour 1 an et demi, donc je vais arrondir à 2 ans. Ouin, si j'y arrive en 2 ans je vais pouvoir dire mission accomplie.

Allons y, premier visionnement : Wings (1927)